dimecres, 1 de maig del 2013

Objets trouvés?



Cette photo a été prise par une amie, le dimanche 28 juin 2009. Au milieu de la photo, il y a un robot japonais d’environ dix mètres d’hauteur. Au fond il y a une pinède et derrière on peut voir quelques maisons en rez-de-chaussée avec des jardins.

La plupart de vous aura déjà identifié le robot: c’est Mazinger Z, un personnage de BD et de dessin animé créé au Japon l’an 1972 et qui a été popularisé en Espagne à partir de 1978. En France Mazinger n’est pas aussi connu qu’en Italie ou en Espagne, mais à ces pays-ci, il est un référent pour la génération qui aujourd’hui a environ 40 ans. 
En effet, la série à été un succès entre les enfants dès le premier épisode, à tel point que a la fin des années soixante-dix, un promoteur immobilier a eu l’idée d’utiliser le personnage pour faire la promotion d’un nouveau lotissement entre les villages d’El Pla de Santa Maria et Cabra del Camp, au sud de la Catalogne.

Le huit avril 1979 une affiche est apparue dans le journal La Vanguardia où s’annonçait l’inauguration de la nouvelle zone sportive Mas del Plata. Cette zone sportive serait la réclame pour les possibles acheteurs de parcelles. Dans la zone sportive on avait érigé quelques figures en fibre de verre, représentant des personnages populaires entre les enfants. On prétendait que les parents emmènent les enfants voir les figures et que, à leur tour, ceux-ci convainquent leurs parents d’y acheter sa résidence secondaire.

D’après quelques internautes ayant vécu ou passé ses vacances au Lotissement Mas del Plata à ce temps-la, il y avait, en plus de Mazinger, des figures de Heidi et Marco. Ces figures– plus petites que celle de Mazinger - auraient été volées par des résidents et maintenant elles seraient cachées dans un des jardins du lotissement.

On trouve aussi sur internet qu’il y avait un projet pour bâtir une grande figure d’Afrodita A (la copine de Mazinger) mais qu’il y a été abandonné après un accident où un enfant est mort en tombant du haut du Mazinger. Cependant je n’ai pu pas du tout vérifier ce point. Peut-être que c’est tout une légende ou peut-être que c’est vrai qu’il y avait un accident. Le fait est que la zone sportive a resté inachevée et que le lotissement n’a pas eu le succès que le promoteur espérait, bien qu’un certain nombre de maisons aient été construites et que la plupart soient habitées encore.

Aujourd’hui, de la zone sportive il n’y reste que cet imposant Mazinger Z qui est devenu un lieu de pérégrination pour otakus, nostalgiques, et chasseurs de bizarreries. Moi, j’adorais Mazinger quand j’étais un gamin. J’avais des mazingers en jouet, un peu plus petits que ce du Mas del Plata. Et l’amie qui m’a accompagné a la recherche du Mazinger perdu, elle est une Otaku, une fan des BD japonaises.
Ce jour-la nous étions ennuyés et on a décidé de prendre ma voiture et aller à l’aventure pour le Camp de Tarragona. On a visité aussi la reproduction presque grandeur nature de la Giralda de Sevilla qui se trouve au village de l’Arboç.
 
Au propos de la Giralda, la légende raconte que le propriétaire s’est marié avec une femme andalouse, qui se sentait triste parce que lui manquait son pays. Alors l’époux a décidé de reproduire les bâtiments les plus beaux de l’Andalousie au milieu du Baix Penedès seulement pour la rendre heureuse.

C’est une jolie légende mais il n’est que ça: une légende. En réalité, le propriétaire Joan Roquer s’est marié avec Candelària Negravernis, la riche héritière d’un «indiano». Ils ont profité de la fortune héritée, pour faire des inversions et pour voyager par l’Andalousie. Quand ils sont revenus en Catalogne, ils étaient tellement émerveillés par tout ça qu’ils aient vu pendant son tour, qu’ils ont décidé construire un bâtiment qui reproduise les plus beaux monuments du sud de l’Espagne. Les monuments choisis ont été la Giralda de Séville, le Salon des Ambassadeurs de l’Alcazar de Séville et la Cour des Lions de l’Alhambra de Grenade.

Bien que le couple habite à Barcelone, Joan Roquer était né à l’Arboç. C’est pour ça qu’ils ont décidé acheter là un grand lot pour y construire son caprice andalou. Les sources que j’ai consultées divergent au sujet de l’an de construction, mais elles sont d’accord en la durée des travails, entre dix et douze ans. Il parait que l’an 1902, la tour de la Giralda était déjà achevée. La Cour des Lions et le Salon des Ambassadeurs ne pouvant être vues que de l’intérieur, c’est la Giralda qui à devenue l’élément le plus emblématique du bâtiment, puisqu’on peut l’apercevoir depuis plusieurs kilomètres.

Ces deux monuments ont une histoire intéressant et je pense qu’ils ont quelque chose de plus en commun: que leur image devienne étonnant pour le contraste avec le lieu où ils se trouvent: On n’espère pas trouver un énorme minaret almohade dépassant les toits d’un petit village, ni un robot en jouet de dix mètres d’hauteur caché derrière les pins au bout d’un chemin vicinal.